Dernier rapport de DHL: croissance rapide des revenus du fret aérien
En raison de la pénurie de capacité au deuxième trimestre de cette année, Deutsche Post DHL est la dernière entreprise à faire état d’une forte augmentation de ses recettes de fret aérien.
Les produits de fret aérien du géant allemand des services express et colis ont augmenté de 57% au cours du deuxième trimestre par rapport à l’année précédente pour atteindre 1,8 milliard d’euros, tandis que le bénéfice brut a augmenté de 42,4 % pour atteindre 339 millions d’euros, mais le volume de fret aérien a diminué de 13,7 % pour atteindre 433 000 tonnes.
Selon les transitaires, la principale cause de la baisse du volume du fret est la baisse du volume du fret transporté sur le marché mondial due à l’épidémie. Les routes commerciales vers la Chine et les marchandises transatlantiques sont particulièrement touchées.
L’augmentation des recettes et des bénéfices est due à une «pénurie extrême de capacité de transport» et à l’augmentation du volume des transports aériens qui en résulte.
«Sur un marché très serré, DHL global cargo est en mesure de garantir à ses clients une capacité de fret à un stade précoce, ce qui génère une forte marge brute par tonne, ce qui se traduit par une forte croissance de la marge brute par tonne pour le fret aérien», déclare la société.
Au cours du deuxième trimestre, les produits de l’ensemble des activités de transport de fret ont augmenté de 10,4 % par rapport à l’année précédente pour s’établir à 4,2 milliards d’euros, tandis que le bénéfice brut a augmenté de 53,2 % par rapport à l’année précédente pour s’établir à 190 millions d’euros.
Malgré la baisse de la production, les recettes et les bénéfices n’ont pas augmenté de manière significative. Par exemple, les recettes de fret aérien de Kuehne nagel ont augmenté de 15% par rapport à l’année précédente, malgré une baisse de 22% du volume de fret.
Le volume du fret aérien a diminué de 10% au deuxième trimestre, mais les recettes ont augmenté de 93,4 %. DSV Panapina a également fait état de cette tendance, bien que ses données annuelles aient été influencées par l’acquisition de Panapina.
En raison de ses bons résultats, le groupe DP DHL a publié de nouvelles lignes directrices en matière de bénéfices: des recettes de 16 milliards d’euros pour le deuxième trimestre, en hausse de 3,1% par rapport à l’année précédente, un bénéfice d’exploitation de 912 millions d’euros, en hausse de 18,6% par rapport à l’année précédente, et un bénéfice net de 5,25 milliards d’euros, en hausse de 14,6% par rapport à l’année précédente.
Selon elle, sa large distribution géographique et «l’expression de son portefeuille global de solutions logistiques intégrées, les solutions d’entreposage et de commerce électronique pour le transport aérien et maritime, ainsi que les services de colis de deutsche post» ont permis à l’entreprise de mieux surmonter la crise que d’autres entreprises.
Il met également l’accent sur la numérisation en cours des processus commerciaux et des solutions des clients, par exemple grâce à l’utilisation de l’analyse des données et de l’automatisation.
«Cette forte performance est due aux mesures prises par le groupe à un stade précoce pour adapter sa capacité de manière flexible à l’évolution des conditions de la demande et pour garantir la disponibilité de sa propre capacité de vol.»
«Au début du deuxième trimestre, les résultats des opérations express, aérienne, maritime et de stockage ont été particulièrement affectés par les mesures de prévention des pandémies mises en œuvre en europe et en amérique du nord.
Par exemple, au cours du deuxième trimestre, le courrier express international à durée limitée a commencé à se rehausser, ce qui a permis au secteur du courrier express de retrouver au premier semestre le niveau de l’année précédente.
Elle prévoit actuellement un bénéfice d’exploitation de 3,5 à 3,8 milliards d’eur d’ici à 2020.
